Histoire des Mirabail

L'origine des Mirabail

L'éthymologie occitane du nom est "Mira lou bail", qui veut dire "regarde la vallée". Ne trouve-t-on pas un lac de Mirabail dans les Pyrénées ariégeoises, en vallée du Vicdessos ? Il existe une ferme qui s'appelle "en Mirabail" à Nailloux.   

Les Mirabail sont originaires de Nailloux, comme le prouvent les renseignements les plus anciens trouvés dans les registres paroissiaux du 16° siècle sous le règne de Charles IX.

Par ailleurs, on trouve des souches Mirabail au 19° siècle en Ariège à Niaux; également, d'autres souches sont trouvées dans le muretain et le carcassonnais. Cependant, à ce jour, aucun lien n'a pu être fait.

Sans pouvoir situer l'origine historique réelle des Mirabail, il est certain qu'ils sont originaires de Midi Pyrénées.

Les Mirabail du Lauragais

Photomontage mirabail

Mais revenons aux Mirabail du Lauragais.

Ils sont implantés à Nailloux depuis les années 1560, comme en attestent les registres. Ils vont rester à Nailloux pendant plus de trois siècles, exerçant les professions d'agriculteurs, charpentiers, brassiers. Quelques Mirabail seront incarcérés à la prison de Villefranche de Lauragais au 19° siècle. Les registres de cette prison ne donnent pas les motifs d'incarcération.

Des Mirabail migrent à Gibel au début du 20° siècle, lorsque Mirabail Pierre épouse Calvet Philomène qui apporte la ferme de Fumarel dans son héritage. Voilà comment s'installe la vie à Gibel. Georges naît à Nailloux et il fera partie du voyage. Il est à noter que François Jean Georges, né en 1901, se faisait appeler Georges dans la réalité. L'état civil n'était pas suivi à la lettre. En fait, bien souvent, le prénom usuel était le dernier de l'état civil.

D'autres vont s'établir à Calmont des années 1700 à nos jours, d'autres dans l'Aude, dans la région toulousaine, en Ariège et vers St Gaudens.

La famille va prospérer à Gibel avec des années noires, comme l'incendie de Fumarel ou la mort de Pierre. Mais les années heureuses sont les plus nombreuses, comme le furent celles des mariages des cousins. Ah que de souvenirs avec Camille qui chantait "Du moment qu'elle est heureuse", Claude "La Coloniale" ou Robert "J'ai perdu la tête ou Biodop".

La génération de la première moitié du 20° siècle reste essentiellement localisée sur Gibel et les environs. Par contre, celle de la seconde moitié du 20° siècle s'éparpille sur toute la France...Bordeaux, Marseille, en Savoie. La généalogie de la famille se compliquera sensiblement dans le futur.•


Mortalité infantile

En effectuant les recherches, un constat s'impose : la mortalité infantile est effrayante. On comprend maintenant les anges toujours représentés au-dessus des autels des églises. La mortalité était telle qu'au final, le taux de fécondité était équivalent à nos jours, c'est à dire environ deux enfants à atteindre l'âge adulte.