claude mirabail

Paragraphe 1




Claude Jules Baptiste MIRABAIL

13 février 1931 - 27 décembre 2020


Claude Jules Baptiste MIRABAILi est né le 13 février 1931 à Gibel (Haute-Garonne), est décédé le 27 décembre 2020 à Calmont (Haute-Garonne), à l'âge de 89 ans, a été inhumé le 1er janvier 2021 dans la même localité.Il est le fils légitime de François Jean "Georges" MIRABAIL (1901‑1979), âgé de 29 ans, et de Jeanne, Catherine, "Aurélie" LAFORE (1904‑1969), âgée de 27 ans.
Profession : Gendarme A Calmont, le 10 juillet 1985, Claude prend sa retraite à Calmont.


Il se marie avec Antoinette, Virginia CATTAI (1934‑2009)ii, Sans profession, fille de Benjamin CATTAI (1904‑1983) et de Victoria FELTRIN (1906‑1996) le 11 janvier 1958 à Gibel (Haute-Garonne). Claude Jules Baptiste a 26 ans et Antoinette, Virginia a 23 ans.

Claude Jules Baptiste et Antoinette, Virginia ont 3 enfants :

Jean-Pierre MIRABAIL, né le 24 mars 1960 à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Il s'unit avec Patricia ROJO le 12 juin 1982, puis avec Sandrine FRISON le 27 avril 1996. Il a 4 enfants : Anaïs, Andréa, Jade et Lou.

Georges, Claude, Clément MIRABAIL, né le 29 novembre 1961 à Saint-Pierre (Martinique). Il s'unit avec Marie-Lys ESPITALIER le 30 juin 1984. Il a 2 enfants : Gwladys et Jeremy.

Michel, Robert MIRABAIL, né le 4 décembre 1964 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Il s'unit avec Sylvie LECLERCQ le 6 juillet 1996. Il a 2 enfants : Joffrey Loic Benjamin et Alexia.

 Il vit à Fumarel jusqu'à 20 ans, c'est à dire 1951. Ayant arrêté l'école dès le primaire à 12 ans et demi, son père lui avait dit "tu sais lire et écrire et compter, ça suffit bien pour être paysan". Ensuite il veut s'engager dans l'armée. Pour ce faire, il doit passer son certificat d'études à l'âge de 18 ans. C'est à l'épreuve de sport, à Nailloux, qu'il rencontre une jeune fille d'immigré italien, Antonietta Cattaï, qui deviendra sa femme plus tard. Ensuite, il part effectuer son service militaire dans les paras à Pau au 18° Régiment Parachutiste d'Infanterie de Choc à 21 ans. Sa mère craint alors ce départ. En quittant Gibel, il s'arrête au bois grand, se retourne et, le coeur gros, se dit :"ça y est, je suis parti". Il fait son service pendant deux ans et effectue 40 sauts. Il finit l'armée le 15 avril 1953.

Puis, en octobre 1953, il intègre l'école de gendarmerie de Chaumont jusqu'en juillet 1954. Il se retrouve affecté à Saint Gaudens. Jeune "affûté" sortant d'école, affecté dans un escadron pas très sportif, il se retrouve engagé à Chamonix dans un stage d'alpinisme d'où il sort aspirant guide. Son stage montagne est ponctué par des missions de 6 mois en Algérie alors en guerre.

Il s'unit avec Antoinette, Virginia CATTAI (1934-2009), la fille légitime de Benjamin CATTAI et de Victoria FELTRIN. Ils se marient le samedi 11 janvier 1958 à Gibel (31560). Le mariage était prévu en octobre 1957 mais, Antoinette devra attendre plusieurs mois pour avoir ses papiers de naturalisation.

Ce couple aura trois enfants :

-Jean-Pierre né en 1960.
-Georges, Claude, Clément né en 1961.
-Michel, Robert né en 1964.

Le couple part aux Antilles le 7 juillet 1960 à Saint Pierre à la Martinique. Entouré de gendarmes un peu ancien, Claude et Antoinette apportent de la vie à la brigade avec Jean Pierre tout petit et Georges qui naît là-bas. En juillet 1960, il est terrassé par la fièvre typhoide et s'en sort sans séquelles après plusieurs mois de convalescence.

En 1963, tous les quatre rentrent en France au Farguettou à Nailloux puis, ils repartent en Guadeloupe jusqu'en 1967. La famille s'agrandit avec la naissance de Michel. En 1967, retour ensuite à Nailloux au Farguettou. De 1967 à 1970, retour en Guadeloupe à la Trinité et Fort de France.

En 1970, il est affecté à l'escadron de Pamiers mais la famille ne va pas y habiter car il est détaché 8 mois instructeur à Saint Astier.

En 1971, il passe chef et est muté à Muret. Il y reste 4 ans puis est muté à Mirande en 1976-77 à Mirande dans le Gers. Ensuite, il rentre à Pamiers, à ses frais de 1977 à 1981, date à laquelle il est muté à Mont de Marsan, de 1981 à 1983, le temps de reconstruire la caserne de Pamiers. En 1983 il rentre à Pamiers et prend sa retraite d'adjudant chef de gendarmerie le 10 juillet 1985 à Calmont à l'âge de 55 ans. Heureux temps. Pour s'occuper, il fera le chauffeur de bus à temps partiel pendant encore 25 ans.

Antoinette décède en 2009 des suites d'une longue maladie, Alzheimer.
Les premiers symptômes, rétrospectivement, remontent à peu près en 1999. Elle téléphonait souvent, environ 3 à 4 fois par semaine. C'est à ce moment là que le diagnostic fut posé, implacable. A cette époque, aucun espoir n'apparaît à l'horizon, les seuls traitements ont pour objet de tenter de retarder l'évolution de la maladie. Peit à petit, la maladie va gagner (suppression de l'usage de la voiture, suppression des moyens de paiement, fermeture sous cadenas des zones alimentaires, suppression de l'usage du gaz et de la cuisine...) jusqu'à son placement en maison de repos adaptée à Nailloux, à la Farguette, lieu où finit sa vie sa mère Victoria, à quelques kilomètres où elle a vécu son enfance, non loin de la ferme du Fargettou qui surplombe le lac de Nailloux. Elle repose maintenant au cimetierre de Calmont.

Claude décède en décembre 2020 de sa belle mort après avoir passé Noël en famille avec ses petits enfants. Il est incinéré et ses cendres reposent au caveau familial à Calmont.